ITRA jouera sa partition pour faire profiter la ZLECAF aux entrepreneurs agricole et agroalimentaire
Un avenir meilleur pour le secteur agroalimentaire

ITRA jouera sa partition pour faire profiter la ZLECAF aux entrepreneurs agricole et agroalimentaire

Cette assurance a été partagée avec les acteurs du monde agricole et agroalimentaire le lundi 31 octobre 2022 lors d’un panel organisé au salon international de l’agriculture et de l’agroalimentaire de Lomé (SIALO) au tour du thème « De l’entreprenariat agricole à l’agro-industrie ; conditionnement et emballage outils d’accès aux marches régionaux et internationaux (ZLECAF) ».

Représentant l’Institut Togolais de Recherche Agronomique (ITRA) sur ce panel, Kokou AZIATO, ingénieur agroalimentaire, responsable technique du laboratoire contrôle qualité des aliments (LCQA) à l’ITRA, a indiqué que son institution intervient en amont et en aval de la chaîne. Il a précisé dans son intervention que l’ITRA dispose d’un laboratoire de sol engrais eaux et végétaux où des analyses sont effectuées pour connaître l’état de fertilité des sols et qu’à ce jour, des recommandations sont formulées dans le cadre du projet de l’élaboration de la carte de fertilité des sols agricoles du Togo pour chaque préfecture. Les intrants agricoles (engrais, insecticides, pesticides, etc.) y sont également analysés pour contrôler les composantes.

Il fait noter par ailleurs que les chercheurs de l’ITRA travaillent pour mettre à la disposition des agriculteurs et éleveurs, des matériels végétal et animal performants qui sont le premier maillon essentiel de la chaîne de la production agricole qui conduit vers un circuit commercial. Pour ce qui est de la transformation agricole, l’institut dispose des ingénieurs agroalimentaires qui accompagnent ceux qui souhaitent mettre en place leur unité de transformation.

« Mais également, l’ITRA intervient dans le contrôle qualité des matières premières agricoles ainsi que des produits alimentaires transformés. L’institution a eu mandat de délivrer le certificat de salubrité dans un arrêté qu’il exploite avec le ministère du commerce pour la mise en marché des denrées alimentaires. Donc l’ITRA est en amont et en aval de la chaîne, » a martelé Kokou AZIATO.

AZIATO Kokou parlant de l'ITRA
AZIATO Kokou parlant de l’ITRA

Avec plus de 1,2 milliards de consommateurs, la ZLECAf se veut un marché unique pour les marchandises et les services à travers l’élimination progressive des barrières tarifaires et non-tarifaires au commerce, conformément à l’Agenda 2063 de l’Union africaine.

Dans leurs interventions, monsieur Achille NYANUTSE, consultant-expert agréé en industrie alimentaire et monsieur AZIATO ont insisté sur la nécessité pour les entrepreneurs du secteur agricole et agroalimentaire de se documenter, s’informer et faire des mises à jour par rapport aux règles d’hygiène et de sécurité alimentaire d’une part, et faire preuve de loyauté d’autre part afin de mettre à la disposition des consommateurs, des produits alimentaires de qualité irréprochables.

« L’OMC prône des mesures non tarifaires qui se basent sur des exigences pays. Ainsi, lorsque vous respectez les critères que recommande la norme, votre produit ne pourra pas être rejeté. Au-delà, certains pays ont des règlementations plus strictes et non des normes. Malheureusement, certains exportateurs des produits alimentaires méconnaissent ces réalités et s’exposent à la rigueur de la loi.  Il est donc nécessaire de s’imprégner de ces réalités si l’on veut être compétitif sur le marché régional voire international, » partage l’ingénieur agroalimentaire AZIATO.

Les portes de l’ITRA sont grandement ouvertes pour tous les entrepreneurs du secteur agricole et agroalimentaire.