Porté par le CNS Bioagresseurs de l’Institut Togolais de Recherche Agronomique (ITRA), le projet BIOCONTROLE a été initié en vue de prendre en compte la lutte durable contre les maladies des plantes, les ravageurs des cultures et surtout de trouver des méthodes de lutte qui respectent l’environnement, tout en assurant la sécurité alimentaire.
Sur le terrain, les activités sont mises en œuvre en collaboration avec les universités de Lomé et de Kara d’une part, ainsi que le Centre Régional d’Excellence Fruits et Légumes (CRE-FL/INERA du Burkina Faso) et le Centre for Agricultural Bioscience International (CABI) d’autre part.
« Dans notre sous-région, les bioagresseurs, c’est-à-dire les contraintes biologiques à savoir les maladies, les ravageurs font partie des contraintes les plus importantes qui limitent les rendements au champ. Heureusement que nous avons des entomologistes, des phytopathologistes spécialisés pour trouver des solutions à ces types de problèmes », informe Dr TEDIHOU Ekanao, Coordonnateur du CNS Bioagresseurs.
Réuni en atelier du 1er au 3 décembre 2025 à Atakpamé, au Togo, une vingtaine de chercheurs, enseignants-chercheurs ont évalué treize (13) présentations effectuées sur les activités réalisées. Des groupes de travail ont permis d’harmoniser et de valider les protocoles scientifiques mis en œuvre par les institutions partenaires. Après avoir consolidé les acquis et ajusté les approches méthodologiques, une feuille de route a été élaborée pour la suite du projet.
« Dans le contexte actuel de variabilité climatique de plus en plus marqué par la prolifération des phytopathologies et des insectes ravageurs, l’ITRA, à travers le CNS Bioagresseurs est appelé à proposer des solutions qui doivent permettre au CORAF d’adresser le problème au niveau régional. C’est cet esprit qui doit nous guider dans l’exécution de nos activités dans le cadre précis du BIOCONTROLE », a rappelé Dr AKATA ATCHOZOU Eyanawa, à l’ouverture des travaux.
Les activités de cette rencontre purement technique ont été dirigées par Pr. Wolali NYAMADOR, Professeur titulaire d’entomologie à la Faculté des Sciences (FDS) de l’Université de Lomé, chef de département de zoologie et de biologie animale.
« J’avoue que les présentations ont été bien faites. Nous avons vu comment les chercheurs ont été impliqués véritablement dans les activités cibles. Des recommandations leur ont été faites pour une bonne suite », a rapporté Prof NYAMADOR en sa qualité de président du présidium au cours des travaux.
Il remercie par ailleurs le FSRP à travers le CORAF pour avoir mis les moyens pour que le projet régional « Gestion climato-intelligente des bioagresseurs pour une meilleure productivité des cultures vivrières », plus connu sous le nom de Projet BIOCONTROLE, puisse tenir dans de bonnes conditions sur le terrain.
« Nous avons encore besoin de ces bailleurs pour la suite des travaux puisque c’est un projet sur trois ans. Nous venons de boucler la première année. Nous comptons également sur eux afin de faire les activités dans les bonnes normes » lance-t-il.
Les chercheurs et enseignants-chercheurs se sont quittés dans la perspective de pouvoir finir les activités entamées dans le cadre du projet BIOCONTROLE et être en mesure de dire au CORAF et aux producteurs, voilà ce que nous avons trouvé, par rapport aux problèmes comme les flétrissements de la tomate, les nématodes des tomates, etc.
