En collaboration avec l’Institut Togolais de Recherche Agronomique (ITRA), le Centre International pour l’amélioration du Maïs et du blé (CIMMYT) a facilité une réunion technique de Africa Dryland Crops Improvement Network (ADCIN-Sorgho) en Afrique de l’Ouest et du Centre à Lomé.
Au cours de cette rencontre tenue du 29 au 31 mai 2025, environ quarante sélectionneurs, phytopathologistes et nutritionnistes ont examiné les différents segments de marché au niveau régional.
Ils ont par ailleurs analysé la qualité des données et les progrès réalisés par chaque pays dans les différentes activités conduites dans la chaîne de valeur. Pour finir, les différentes activités à mener au cours de la saison agricole 2025 ont été planifiées.
« Tenir une telle rencontre au Togo en ce moment précis, renforce davantage l’État dans sa décision et ses efforts pour booster le développement des technologies et innovations dans ces chaînes de valeur afin d’améliorer substantiellement les revenus des populations agricoles, » a exprimé Dr AKATA ATCHOZOU Eyanawa, directeur scientifique de l’ITRA, représentant de son directeur général.

Au sortir des trois jours de travaux intenses, le réseau a formulé quelques recommandations. On note entre autres l’amélioration de la qualité des données ; un soutien de la part des gouvernements pour la filière sorgho comme c’est le cas pour les cultures de rente et le maïs par exemple ; connecter toutes les activités en cours dans chaque pays avec un système semencier pour faciliter la mise à échelle des technologies ; continuer le travail de développement de Sorgho Hybride avec des parents locaux d’Afrique occidentale et centrale, etc.
« En Afrique de l’ouest et du centre, c’est environ 16 millions d’hectares qui sont emblavés pour la culture du sorgho. Investir pour améliorer le sorgho aidera à atteindre un maximum d’agriculteurs, en particulier dans les zones rurales, » soutient Dr BALOUA Nébié, sélectionneur sorgho, également représentant pays du CIMMYT au Sénégal.
On note également que dans le cadre du réseau ADCIN avec des partenaires au niveau scientifique, le CIMMYT et ICRISAT misent désormais sur une synergie d’action.
La résilience et l’adaptation du sorgho à des conditions climatiques difficiles, les avantages économiques et nutritionnels aussi bien pour l’homme que pour les animaux sont autant d’arguments que le réseau ADCIN-Sorgho Afrique de l’ouest et du centre met avant dans sa stratégie de promotion de cette culture qui pourrait jouer un rôle clé dans la transition vers des systèmes alimentaires plus résilients et durables.